Frederic Fourdinier
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Le paysage et les éléments qui le constituent, qu’ils soient naturels ou artificiels, sont à la base de la démarche artistique de Frédéric Fourdinier. Son travail relève d’une démarche politique déployée en des termes artistiques et poétiques.
La notion de territoire, qu’il soit géopolitique, historique, économique, écologique ou culturel constitue un élément central, avec comme influences et inspirations divers univers scientifiques tel que l’anthropologie, l’ethnologie, la cartographie, la mécanique quantique, la cosmologie, la botanique, la géographie...
Par le biais de différentes techniques, il questionne notre rapport à la nature et la manière dont nous interagissons avec celle-ci. Les oeuvres présentent une esthétique souvent épurée, minimale, voir aseptisée se référant entre autre au contrôle et à la maîtrise d’un environnement.
« Le travail de Frédéric Fourdinier s’inscrit dans une réflexion critique sur les conséquences anthropologiques et écologiques associées aux représentations et mythes offerts par la modernité. Ingénierie et maîtrise, conquête et rationalité... Absolu dont l’immanence technocratique nous délierait de tous questionnements, nous pliant une fois pour toute aux seuls ordres de l’équilibre et de la nécessité. »
(Benoit Dusart)
« Tout ce qui n’est pas interdit est obligatoire »
(Murray Gell-Mann, 1956)
Il y a de nombreux événements qui, en physique classique, ne peuvent pas se produire mais possibles dans la théorie quantique : au lieu d’être impossibles, ils sont très improbables. Qu’importe qu‘ils soient improbables, en attendant suffisamment longtemps, ils finiront par arriver. Ainsi tout ce qui n’est pas interdit est obligatoire
En partant du tracé et de la composition heptagonal du pavillon du parc d’Enghien, symbole d’une vision anthropocentrée de l’univers au XVII éme siècle composée des 7 planètes visibles à l’œil nu, l’artiste propose de questionner la notion de multi-univers, la probabilité via les sciences modernes que d’autres territoires et paysages puissent exister, nous donnant l’opportunité de réfléchir sur notre place et existence dans l’univers.
Romain de Hooghe. Villa Angiana. Gravure E, publiée par Nicolas Visscher à Amsterdam en 1685. Bibliothèque Royale Albert Ier Cabinet des Estampes. Bruxelles ACAE, T. XIX, 1979
© Frederic Fourdinier
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© Martine Jospin