Adam Weiner

Sculpture, installations

"Célébration de l’incohérence ; de la fragmentation du monde, de l’identité même, en aspects distincts et contradictoires rassemblés en une relation de tension dynamique et fragile ; de l’impact au dépens de la sécurité. So… you want words? I abandoned philosophy to get away from words. Words confuse us. Words give an illusion of objectivity, whilst deriving their meanings exclusively from subjective experience. La raison n’est que système par lequel on tente d’organiser le monde – elle n’est pas un aspect du monde mais de notre perception indirecte de celui-ci, ancré fondamentalement dans nos cerveaux. Just because we’ve established rigorous social protocols for the creation of experiences in children that have enough in common that we can work together by emitting established signifiers, doesn’t mean that language is genuinely shared. Nos catégorisations de notre vécu nous donnent une image tordue de la réalité, cachant la nature éphémère et chaotique de la vie de par l'assignation d'étiquettes artificielles dont la validité n'est qu'exclusivement pragmatique. Lately I have begun to use words as plastic material for my work. I don’t want to speak with words; I want to create sensual experiences. I use words as objects, as a reminder of what they always were. Autant notre rapport au monde peut perdre de vue les réalités de la vie, autant notre rapport à la nature est prise en otage à ce désir de contrôle, de rationalisation, à cette peur de la mort et cet obsession irréalisable d’y échapper, peu importe le prix. Words have done a fine job of marketing themselves by discussing each other constantly. Words have a way of making us retreat from the immediate into a self-centred state of contemplation, forgetting the sensuality of lived experience.

Cette quête d’acceptation de l’incohérent est précisément une quête d’acceptation de la mort – célébration morbide. The limited world of our experience is so much more interesting, or at least so much more useful to contemplate than the inner workings of our computing machinery. I do not speak to everyone; but those who, like me, have fallen prey to the darker nature of language, its labyrinths and black holes. L’inexorabilité de la mort nous libère : elle nous replace dans l’instant directement vécu, nous permettant de vivre réellement, sensuellement, centrés dans le présent, l’ici, le ceci. The world, where things actually happen: this, here, now. I don’t renounce words altogether; I only yearn to live closer to immediate experience. L’illusion de leur séparabilité de la vie et la mort nous empêche de vivre pleinement - imaginant pouvoir éviter la mort on finit par ignorer la vie et mourir quand-même. I want to put words in their place, to dethrone them and install a republic of presence.

Un travail autour d’oppositions : d’une part la quête, vouée à l’échec, de la perfection, de l’essentiel, de l’immortalité – de l’autre, la réalité des limites, de l’échec, de la mort. Réalité et imaginaire. Le moins que nous acceptons la mort, le plus nous échappons nous du monde réel pour le monde des images.Words may be one of the things life has to offer, but the constructions they create are subsequent to this, here, now. Everything passes through this. I want this. This is magical. This is amazing. This is a constant reminder that being alive is a fucking miracle of chance – that the world is beauty and that squandering the picosecond of consciousness in which I exist on repeated introspections and analyses is usually a terrible waste. Des œuvres en évolution, présentés à un moment de leur existence avec toujours la possibilité de transformation future, questionnant la notion de finitude, d’aboutissement, de l’échec et de l’objet. This allows me to take risks; this is safe precisely because it is limited. This is the recognition of death as a constant possibility, but also a constant reminder that I’m not dead yet. La mort n'est pas ce qui se passe après la fin de la vie, la mort est cette limite - et tout comme un volume se définit par ses limites superficielles, la vie n’aurait aucune forme sans la mort. So long as I’m not dead, all is well – this means all is well. Descartes was wrong, far too long-winded. I replace his maxim, cutting it short: “This”, or “I” will do just fine. The rest is flirtatious finery.

La vie/mort nous menace, par son imprévisibilité – on veut la comprendre, la dompter. So if I speak to you about my work won’t I destroy the whole point of attempting to speak to you with matter, trying to address you in the immediate rather than the analytical?

On serait mieux placés de la laisser nous prendre, à accepter - abandonner cette quête d’immortalité, ce déni de la mort réelle qui ne peut qu'entraîner un déni de la vie réelle.

You want words?"

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